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Décryptage

Tour de France 2024 : après des performances incroyables, quelles sont les dernières techniques connues de dopage et d’optimisation ?

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Le sentiment de malaise se renforce après les records d’ascension produits à la pelle depuis le départ de la course par le duo Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, en particulier ce week-end dans les Pyrénées. Tapentadol, bicarbonate et autres joyeusetés… «Libé» dresse l’état des lieux de la triche dans le cyclisme.
Le Slovène Tadej Pogacar (en jaune) lors de la 12e étape du Tour de France entre Aurillac et Villeneuve-sur-Lot, le 11 juillet 2024. (Stephane Mahe/Reuters)
publié le 15 juillet 2024 à 16h24

L’édition 2024 du Tour de France n’y échappe pas. Avec les premières grosses batailles dans la montagne viennent les records, et avec les records, les suspicions. Samedi et dimanche, Tadej Pogacar, solide maillot jaune, a livré plusieurs performances extraordinaires. Dans le Plat d’Adet, il a battu le vieux record de Lance Armstrong. Et dans le Plateau de Beille, ascension finale de la dernière étape, le Slovène est allé 3′44″ plus vite que l’Italien Marco Pantani en 1998, soit «la plus grande performance de l’histoire du cyclisme, de loin», selon Lanterne rouge. Le site spécialisé estime qu’en «tenant compte des conditions et de la difficulté de l’étape», jamais personne n’a produit autant d’effort aussi longtemps. Un exploit qui a semble-t-il sidéré l’ancien sprinteur Nacer Bouhanni, récent retraité du peloton. «Pantani…, écrit-il sur X (ex-Twitter). Je ne comprends plus rien au vélo, courage aux survivants pour les prochains jours.»

Sur cette autre planète, Pogacar n’est pas seul. Jonas Vingegaard et Remco Evenepoel ont aussi fait mieux que le pirate italien qui, à cette époque-là, rappelons-le, carburait à l’EPO. Pour l