Revoir l’énorme chute du Tour du Pays basque donne encore des frissons. Début avril, plusieurs coureurs perdent le contrôle dans un virage en descente et glissent sur le bitume puis l’herbe parfois sur vingt mètres, évitant de peu d’énormes blocs de pierre. Jonas Vingegaard est l’un d’eux. Bilan, pour le grimpeur danois : des côtes et une clavicule cassées, un pneumothorax et douze jours d’hôpital à Bilbao.
Trois mois et demi plus tard, le double tenant du titre est revenu sur le Tour de France à un excellent niveau. Si Tadej Pogacar paraît pour le moment plus fort, avec presque deux minutes d’avance après un samedi pyrénéen de haute voltige, le Danois est un solide second. Chaque jour, il se réjouit de «ses bonnes performances» et dit sa joie d’être à ce niveau après avoir «failli mourir». Ses performances, alors qu’il n’a participé à aucune compétition avant le grand départ à Florence, suscitent l’étonnement.