Il est l’ami des passionnés et des endormis, de ceux qui allument la télévision dès le début de l’étape pour ne rien rater ou pour se lancer dans une sieste bercée par les commentaires historiques de Franck Ferrand. Depuis le départ du Tour de France à Florence, en Toscane, Jonas Abrahamsen est à l’avant et anime de sa générosité des après-midi parfois longues.
Le premier samedi, il est dans l’échappée, s’offre le maillot à pois, mais est rattrapé dans les pentes de Montemaggio par Romain Bardet, filant vers le premier jaune de sa carrière. Le lendemain, le Norvégien d’Uno-X remet ça, et échoue aux basques de Kévin Vauquelin dans la côte du sanctuaire de la Madonna di San Luca, à Bologne. L’un béni, l’autre maudi