L’étape du jour promet d’être compliquée pour TotalEnergies. La formation s’est réveillée ce jeudi matin amputée de onze de ses vélos, vraisemblablement volés dans la nuit. Selon RMC Sport, une alarme a retenti à l’hôtel de l’équipe situé à Anglards-de-Saint-Flour, à une cinquantaine de kilomètres du Lioran, village d’arrivée de la 11e étape. Hôtel où résidaient également les coureurs des équipes Uno-X Mobility et Israël Premier Tech.
Des roues ont également été dérobées, alors que le camion de l’équipe a été ouvert «au pied de biche» devant leur hôtel. Les gendarmes sont arrivés vers 9h. «Ça fait partie du jeu, ça fait un peu chier mais ça ne perturbe pas les coureurs. On a du stock. C’est surtout embêtant pour les caisses à outil», regrette le manager de l’équipe, Jean-René Bernaudeau, manager de l’équipe.
Plus de 150 000 euros de préjudice
Un vélo valant environ 11 000 euros, le préjudice est estimé aux alentours de 154 000 euros au total. L’équipe a déposé plainte. Parmi les engins dérobés, on en dénombre deux appartenant d’Anthony Turgis, victorieux de la 9e étape dimanche à Troyes, ainsi que celui de Thomas Gachignard. Le premier nommé ne dispose plus de vélo de rechange, si bien qu’en cas de défaillance mécanique au cours de l’étape du jour, reliant Aurillac (Cantal) à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), il pourrait ne plus être en mesure de repartir. Embêtant, alors que le Français est troisième au classement du maillot vert de meilleur sprinteur.
«Aujourd’hui ça va être compliqué (en cas d’incident mécanique), mais j’ai une taille moyenne donc si je dois prendre le vélo de l’un de mes coéquipiers, on va faire avec, a tempéré Anthony Turgis. Normalement, demain, tout sera rétabli.» Des vélos doivent en effet redescendre de Vendée, où est basée l’équipe. Selon RMC Sport, «ils sont espérés pour ce jeudi ou ce vendredi».