Quoi, Tadej Pogacar aime les pancakes ? Rien de nouveau sous le soleil. Libération révélait déjà ce penchant gourmand du maillot jaune en 2020, lors de son premier Tour de France. «Tadej peut s’enfiler dix crêpes au Nutella le matin des Jeux méditerranéens [de 2018] avant de nous mettre la misère sur le vélo», indiquait un ami d’enfance.
Lors de la journée de repos lundi 15 juillet, le maillot jaune est passé à table devant la presse, au lendemain de son ascension supersonique du Plateau de Beille, qui l’aura vu exploser le record de Marco Pantani datant de 1998, coureur immaculé et vertueux, le public le sait. La digestion de cette confesse ne fut pas aisée, il faut dire. Pour expliquer cette performance fabuleuse (39 minutes et 41 secondes contre 43 minutes et 28 secondes pour l’Italien), que certains jugent comme la performance la plus remarquable de l’ère moderne du cyclisme, le Slovène éclaire : «Il y a six ans, quand j’ai commencé (le vélo professionnel), on se concentrait surtout sur les féculents. Au petit-déjeuner, on mangeait surtout des pâtes, du riz blanc et de l’omelette. Aujourd’hui, c’est plus varié, on a du porridge, des pancakes, de l’omelette, du pain…» Personne n’y avait songé.
A lire aussi
Dès lors, il y a ce plaisir du suiveur. Sa cervelle bondit dans le futur, ima