Un TGV à travers la plaine. Dimanche 13 juillet, le peloton du Tour de France a roulé entre Chinon (Indre-et-Loire) et Châteauroux (Indre) à 50,013 km/h de moyenne. Il s’en est fallu d’un rien pour que ne tombe le record de rapidité sur une étape du Tour (50,36 km/h entre Laval et Blois) en 1999. «Ça roule vite depuis le début du Tour, constate Alexis Renard (Cofidis). Les étapes où ça monte un peu, je dois m’accrocher pour tenir.» «Depuis le début de l’année, c’est élevé, abonde le champion de France Dorian Godon (Decathlon-AG2R), absent du Tour après avoir couru le Giro au printemps. Même quand ça roule tranquille, ça va vite. Souvent, sur la dernière demi-heure, on atteint des 50-55 km/h. Ce sont des vitesses que je ne connaissais pas en début de carrière.»
Depuis le départ du Tour, les coureurs flétrissent sur leur passage les pages du livre de route des organisateurs. Cette Bible compulsée par tous les suiveurs comporte trois hypothèses de vitesse moyenne pour chaque étape. Par cinq fois, les coureurs ont été au moins aussi rapides que la vélocité la plus élevée attendue. Et parfois beaucoup plus. Vendredi, lors de l’étape vers Mûr