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Libération
Etape 14

Tour de France 2025 : la dame de la garbure, le berger ami de Macron et le vrai-faux tyran du peloton

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Le peloton a vu surgir la purée de poix du Tourmalet sur le chemin de la 14e étape entre Pau et Luchon-Superbagnères, remportée par Thymen Arensman. Une victoire à peine disputée par Tadej Pogacar.
Tadej Pogacar, en jaune, sur le Tourmalet le 19 juillet. (Anne-Christine Poujoulat/AFP)
publié le 19 juillet 2025 à 19h19

Depuis le pied, on voyait la nue couvrir les épaules du Tourmalet. Ce col-là échelonne sa rudesse et, du seuil de ses 19 kilomètres (7,4 % de pente moyenne), il semblait apaisé. Le linceul blanc lui donnait un air d’hiver. C’est ici que l’échappée de cette étape entre Pau et Luchon-Superbagnères a pris corps, emmenée par Lenny Martinez, Sepp Kuss, Thymen Arensman ou, peu après, Valentin Paret-Peintre. C’est aussi à cet endroit que Christine Diez a sorti sa chaise en bois. D’habitude, elle emporte avec elle des effluves de bouillon mais aujourd’hui que le peloton passe ici, à Luz-Saint-Sauveur (km 70), elle veut vivre le Tour comme à l’époque, quand son père réfugié d’Espagne encourageait le petit grimpeur Federico Bahamontes. Christine, c’est la dame de la garbure, la soupe d’ici, navets, carottes, pommes de terre, haricots tarbais et des morceaux de jambon, le talon ou l’os.

Parfois, des gens viennent dans son établissement, à Luz et coutumes, et pleurent. «D