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Tour de France hommes 2025 : le Nord, la Normandie, la Bretagne et le Ventoux au programme

Pour la première fois depuis cinq ans, la Grande boucle ne mettra pas un boyau à l’étranger en 2025. Du 5 au 26 juillet, le peloton traversera la France du Nord-ouest au Sud-est, ont dévoilé les organisateurs ce mardi 29 octobre.
Mathieu van der Poel lors du tour de France 2024 dans la montée de la Cime de la Bonette lors de la 19e étape du Tour de France 2024, d'Embrun à Isola 2000 (144,6 km), en France, le vendredi 19 juillet 2024. La 111e édition du Tour de France débutera le samedi 29 juin et se terminera à Nice, en France, le 21 juillet. Photo by ABACAPRESS.COM (ABACA)
publié le 29 octobre 2024 à 13h44

Et revoilà un Tour de France «100 % français» où les coureurs ne mettront pas un boyau en dehors de l’Hexagone. Une banalité, diront certains - c’est bien normal que le «Tour de France» ait lieu en France. Mais un petit événement quand même : ces cinq dernières années, la Grande boucle avait à chaque fois mis les pieds à l’étranger, le temps d’une ou plusieurs étapes. Les trois derniers grands départs avaient même été donnés en dehors de France : à Copenhague en 2022, à Bilbao en 2023 et à Florence en 2024.

En 2025, retour à l’heure française donc. Et cap, d’abord, sur le Nord, a annoncé ce mardi 29 octobre au palais des Congrès à Paris Christian Prudhomme. Le samedi 5 juillet, le grand départ sera donné à Lille, qui accueillera également l’arrivée d’une première étape longue de 185 promise aux sprinteurs, a détaillé le directeur du Tour de France devant une assemblée privée de ses stars (Pogacar, Vingegaard, Evenepoel ou encore Alaphilippe avaient fait l’impasse sur la cérémonie).

Après quelques jours passés dans le Nord-Pas-de-Calais (avec des arrivées à Boulogne-sur-Mer et Dunkerque), le peloton mettra le cap sur la Normandie, puis la Bretagne. La première semaine alternera entre des étapes de plaines, d’autres un peu plus accidentées avec notamment une arrivée à Mûr-de-Bretagne lors de la 7e étape, «l’Alpes d’Huez bretonne» dixit Prudhomme, où Mathieu van der Poel s’était imposé en 2021. A noter aussi la présence d’un contre-la-montre de 33 kilomètres après cinq petits jours de course seulement, tracé autour de Caen, qui sera «tout plat» et parfait «pour les purs spécialistes», analyse le patron du Tour.

En deuxième partie de Tour, la montagne gagne

Au sortir d’une transition relativement plate en Mayenne, dans l’Indre-et-Loire et dans l’Indre, la route s’élèvera enfin franchement à partir de la 10e étape. Les coureurs enchaîneront alors sept étapes de montagne en une dizaine de jours. Les hostilités débuteront dans le Puy-de-Dôme avec 4 400 mètres de dénivelé et une arrivée au sommet au puy de Sancy, puis dans les Pyrénées et enfin dans les Alpes avec un passage au mythique Mont Ventoux. La 18e étape, entre Vif et Courchevel, sera la plus exigeante : 5 500 mètres de dénivelé sont au programme et l’arrivée se fera au col de la Loze par un nouveau versant. Un contre-la-montre montagneux sera aussi organisé lors de la 13e étape : l’organisation a fait simple avec 11 kilomètres seulement, mais presque tous en montée.

Pour la 21e et dernière étape enfin, le peloton retrouvera les Champs-Elysées après une année d’exil à Nice, conséquence de l’organisation des Jeux olympiques à Paris. Cela marquera le cinquantième anniversaire de la toute première arrivée sur l’avenue la plus célèbre de France. Au total, les coureurs avaleront du 5 au 27 juillet 3 320 km de routes (à peu près autant qu’en 2024) pour 51 550 mètres de dénivelé positif.