Menu
Libération
Merci de l'avoir posée

Tour de France 2025 : pourquoi on peut arriver quelques secondes derrière un coureur et être classé dans le même temps

Article réservé aux abonnés
Sur le papier, c’est simple : le cycliste qui met le moins de temps remporte la Grande Boucle. Dans les faits, le règlement de l’épreuve fait du temps une matière élastique.
Jasper Philipsen et Tadej Pogacar (en jaune) lors du critérium de Surhuisterveen (Pays-Bas), en juillet 2024. (Vincent Jannink /AFP)
publié le 5 juillet 2025 à 14h42

On sait depuis au moins Einstein que le temps est une matière relative. Ce n’est pas le Tour de France qui contredira cette affirmation, tant les règles qui entourent la prise de temps sont sujettes à des exceptions et autres aménagements. Si on chronomètre de manière extrêmement précise sur les étapes en contre-la-montre (l’inverse serait pour le moins illogique), la mesure peut être beaucoup plus lâche sur les étapes en ligne. Sans oublier qu’il n’y a pas que le temps que l’on passe en selle qui compte : des secondes de bonus peuvent aussi être gagnées – et de pénalité perdues – le long du parcours. Tout ceci n’est pas anodin, c’est bien celui qui aura été crédité du moins de temps qui remportera la course à Paris. On vous explique.

Comment est déterminé le classement général ?

Le fameux maillot jaune de leader échoit au coureur qui a été le plus rapide à rallier la ligne d’arrivée à Paris. Il est le vainqueur du «classement général au temps», selon