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Billet

Tour de France et dopage dans le cyclisme : d’Ineos à Pogacar, le temps de la victoire n’est pas toujours celui de la vérité

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La révélation de liens, en 2012, entre un soigneur d’Ineos (ex-Sky) et un médecin accusé de dopage rappelle qu’en cyclisme rien n’est jamais définitivement écrit.
Le maillot jaune Tadej Pogacar, le 18 juillet. (Sarah Meyssonnier/Reuters)
publié le 20 juillet 2025 à 11h44
(mis à jour le 24 juillet 2025 à 18h22)

On a presque eu de la peine pour Thymen Arensman. Après un contrôle antidopage semblant plus long qu’à l’accoutumée, le grimpeur hollandais de 25 ans s’est présenté en conférence de presse. Quand un coureur gagne une étape – ce fut son cas samedi à Superbagnères –, il est obligé de se présenter devant les journalistes. D’ordinaire, malgré la fatigue, le moment est plutôt plaisant pour le vainqueur, surtout quand il n’y est pas habitué. Il est félicité, il remercie ses équipiers et dit qu’il a toujours cru en lui et en sa famille. Thymen Arensman, lui, a dû répondre à des questions sur David Rozman. Son visage s’est fermé. Il a regretté d’être là.

Le soigneur slovène est au centre de toutes les attentions depuis des révélations de Paul Kimmage du