On s’était promis de ne pas parler de la météo et de la question brûlante du (micro) climat breton. Mais, alors qu’un crachin finistérien arrose la foule venue voir passer le Tour de France, on tombe sur cette scène : d’immenses brumisateurs Vittel aspergent des badauds déjà bien humides. «On est en Bretagne ici, pas besoin de nous jeter de l’eau !» lance un spectateur trempé.
Le Tour de France 2021 et sa caravane publicitaire se sont élancés samedi de Brest, pour quatre jours de procession à travers la Bretagne, cette «terre de cyclisme», comme ne manquent pas de le rappeler les Bretons rencontrés. Ils sont nombreux, voire très nombreux dans les derniers kilomètres d’étapes, avec leur drapeau noir et blanc, le Gwenn-ha-Du, fièrement brandi. On se croirait, à s’y méprendre, en «festoche». Parfois même en «fest-noz» lorsque des groupes locaux poussent la chansonnette sur les places des petits centres-villes, au pied d’églises aux clochers-murs, des «maisons de Dieu» dans ce style si reconnaissable qu’on appelle Beaumanoir.