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Libération
Reportage en Bretagne

Départ du Tour de France : c’était le temps de l’Armor, du crachin et des égratignures

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Tour de France 2021dossier
Depuis samedi et le grand départ de Brest, le peloton traverse une «terre de cyclisme» qui s’est mise à l’heure du Tour. En dépit d’une météo toute bretonne.
Sur la deuxième étape du Tour de France, entre Perros-Guirec et Mûr-de-Bretagne Guerlédan, dimanche. (BENOIT TESSIER/Reuters)
publié le 28 juin 2021 à 17h58
(mis à jour le 28 juin 2021 à 18h56)

On s’était promis de ne pas parler de la météo et de la question brûlante du (micro) climat breton. Mais, alors qu’un crachin finistérien arrose la foule venue voir passer le Tour de France, on tombe sur cette scène : d’immenses brumisateurs Vittel aspergent des badauds déjà bien humides. «On est en Bretagne ici, pas besoin de nous jeter de l’eau !» lance un spectateur trempé.

Le Tour de France 2021 et sa caravane publicitaire se sont élancés samedi de Brest, pour quatre jours de procession à travers la Bretagne, cette «terre de cyclisme», comme ne manquent pas de le rappeler les Bretons rencontrés. Ils sont nombreux, voire très nombreux dans les derniers kilomètres d’étapes, avec leur drapeau noir et blanc, le Gwenn-ha-Du, fièrement brandi. On se croirait, à s’y méprendre, en «festoche». Parfois même en «fest-noz» lorsque des groupes locaux poussent la chansonnette sur les places des petits centres-villes, au pied d’églises aux clochers-murs, des «maisons de Dieu» dans ce style si reconnaissable qu’on appelle Beaumanoir.

«Attention pancarte !»

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