«J’espère que tu vas crever» ; «le blaireau ultime» ; «il a son permis vélo ?» Depuis le grand départ du Tour de France à Lille, début juillet, les réseaux sociaux ont régurgité leur sempiternel dégueulis de haine. La plupart du temps par le biais de messages anonymes, des milliers d’internautes prennent à partie les coureurs. Si le football et le tennis y sont tristement habitués, il semblerait que le mouvement s’empare peu à peu du cyclisme ces dernières années.

Sur le Tour, deux moments ont particulièrement cristallisé les tensions : l’abandon du maillot vert