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Glissade

Danse sur glace: après leur razzia de médailles, Papadakis et Cizeron prennent «un petit break»

JO d'hiver de Pékin 2022dossier
Quintuples champions du monde et champions olympiques en titre, les deux Français annoncent vouloir se reposer et se concentrer sur les spectacles et les tournées de gala.
Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron lors d'une compétition en 2018 en Corée. (Bernat Armangue/AP)
publié le 20 juin 2022 à 10h37

Les champions olympiques et champions du monde en titre de danse sur glace Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron vont faire une pause d’une année au cours de laquelle ils ne prendront part à aucune compétition. Les deux patineurs, quintuples champions du monde, l’annoncent lundi dans un entretien à l’AFP et l’Equipe.

«On a décidé de prendre un petit break de la compétition, prendre le temps de se reposer et de se concentrer plus sur les spectacles et les tournées de gala», explique Guillaume Cizeron. «La chose dont on est sûrs, c’est qu’on ne fera pas la saison prochaine. Et pour le reste, toutes les portes sont encore ouvertes», ajoute Gabriella Papadakis.

En mars à Montpellier, le duo français avait marqué un peu plus de son empreinte l’histoire de la danse sur glace : seuls les Soviétiques Lyudmila Pakhomova et Alexandr Gorshkov les devancent désormais au nombre de couronnes mondiales, avec six coiffées dans les années 1970.

L’or mondial, un mois après l’or olympique, venait mettre la touche finale rêvée à une saison cruciale parfaitement maîtrisée. Avant, les danseurs clermontois restaient sur vingt mois passés sans compétition, entre leur défaite en janvier 2020 aux Championnats d’Europe – leur seule depuis les JO de 2018 – et octobre dernier, principalement à cause de la pandémie de Covid-19 et des difficultés de voyage pour eux qui vivent à Montréal depuis 2014.

«C’était comme une compétition bonus. Depuis quatre ans, on était concentrés sur les JO, on voulait vraiment la médaille d’or olympique. Venir là, c’était vraiment une célébration», décrit la patineuse. «Le futur n’existe pas vraiment pour l’instant», répondait-elle lors des JO de Pékin en février.