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Extrême

Derrière le parkour et les cascades, «l’envie de se dépasser et de tester ses limites»

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De nombreux jeunes adeptes de sensations fortes relayent leurs exploits sur les réseaux sociaux. Des pratiques extrêmes qui traduisent une envie de se démarquer, au mépris des risques.
L'athlète et youtubeur de 27 ans Leo Urban en pleine ascension de la tour Montparnasse à mains nues, en décembre 2020. (Youtube Leo Urban)
publié le 28 août 2021 à 10h25

Des exploits périlleux, réalisés pour impressionner les internautes. Il y a quelques jours à peine, Clément et Paul, deux Français de 28 et 27 ans, ont été interpellés à Rio de Janeiro après avoir grimpé au sommet de la statue du Christ Rédempteur. Les deux jeunes Parisiens se sont introduits avant l’aube dans la statue de 38 mètres de haut pour observer le lever de soleil sur la baie de Guanabara, lundi. Les autorités, peu sensibles à leurs explications sur leur «démarche artistique», les ont invités à comparaître devant un juge, et leur ont confisqué photos et vidéos.

Ceux qui se définissent comme «athlètes de parkour»discipline qui consiste à grimper et sauter de murs en toits – sont familiers des performances vertigineuses sur des édifices emblématiques de Dubaï, Hongkong ou Paris, qu’ils immortalisent sur leurs comptes Instagram, cumulant plusieurs dizaines de milliers d’abonnés.

«Trucs extrêmes»

Ils sont loin d’être les seuls : de plus de jeunes à la recherche d’adrénaline et guidés par l’inconscience risquent parfois leur vie en direct sur les réseaux sociaux. C’est le cas de la Française Cléopâtre. En décembre dernier, la jeune femme de 19 ans adepte de cascades escaladait une grue dég