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Analyse

Entre Donald Trump et le sport, une union de raison avant le mondial de foot et les JO aux Etats-Unis

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JO de Los Angeles 2028dossier
Lors de la seconde mandature du nouveau président, les Etats-Unis accueilleront les deux plus gros et lucratifs événements sport de la planète. L’imprévisibilité de Trump entretient les angoisses, mais les enjeux économiques et géopolitiques semblent trop élevés pour remettre en cause leur bonne tenue.
Le président de la Fifa Gianni Infantino et celui des Etats-Unis Donald Trump à la Maison Blanche, à Washington, le 28 août 2018. (Mandel Ngan/AFP)
publié le 22 janvier 2025 à 14h59

Lui aussi était là. Au troisième rang, parmi la nuée de personnalités venues assister à la cérémonie d’investiture de Donald Trump comme 47e président des Etats-Unis, se trouvait le crâne brillant de Gianni Infantino. Le patron de la Fifa, qui a fait le déplacement au Capitole depuis son domicile qatari de Doha, était même sur le sol américain dès vendredi. Donald Trump l’a accueilli dans sa résidence floridienne de Mar-a-Lago. Puis cap sur Washington le dimanche, pour assister à un discours du futur chef d’Etat, dans lequel son nom a été cité.

«Quel incroyable honneur et quel privilège pour la Fifa et pour moi», s’est alors exclamé Infantino, histoire de parachever son relationnel avec l’hôte de la toute nouvelle Coupe du monde des clubs cet été, et surtout du prochain mondial de foot en 2026, coorganisé avec le Mexique et le Canada. En y ajoutant les Jeux d’été de Los Angeles en 2028, ce sont même les deux plus gros et lucratifs événements sportifs de la planète qui se dérouleront aux Etats-Unis durant la deuxième ère Trump.

Une seconde mandature démarrée à cent à l’heure,