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Arithmétique

Faux billets au Stade de France: les comptes larges de Darmanin

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Le chiffre de 30 000 à 40 000 Anglais sans billet ou munis de faux martelé par les autorités pour expliquer la débâcle de samedi sont infirmés par la RATP et les observateurs. Mais Gérald Darmanin persiste dans sa communication fallacieuse.
Le préfet de police Didier Lallement, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, et le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, à Paris lundi. (Eliot Blondet/Abaca. Icon Sport)
publié le 31 mai 2022 à 21h06

Gérald Darmanin, Didier Lallement et les autorités françaises et européennes du football sont dans un bateau aux airs de galère : les images catastrophiques des abords du Stade de France ce samedi soir, où se jouait la finale de la Ligue des champions entre le Real Madrid et Liverpool, donnent l’impression que le pays ne sait pas organiser ce type d’événement. Un mauvais augure, à l’approche de la Coupe du monde de rugby l’an prochain et des Jeux olympiques de Paris en 2024. Alors le ministre de l’Intérieur, le préfet de police de Paris, la Fédération française de football (FFF) et l’Union européenne des associations de football (UEFA), se sont attachés au mât, et désignent des coupables ailleurs. La bérézina de samedi est due aux supporteurs britanniques, puisque entre 30 000 et 40 000 sont venus au stade de Seine-Saint-Denis sans billets, ou avec des faux, martèlent les autorités.

Plutôt que ces «affirmations non vérifiées», le président du club de Liverpool, Tom Werner, a demandé au gouvernement français «une véritable enquête indépendante et transparente». La maire de la ville anglaise, Joanne Anderson, a pour sa part