Menu
Libération
Revendications

Le foot féminin en ébullition à quatre mois du Mondial en Océanie

Article réservé aux abonnés
Coupe du monde féminine de football 2023dossier
La fronde des footballeuses tricolores envers leur sélectionneuse, et à travers elle leur fédération, n’est pas un cas isolé. Ces derniers mois, les sélections espagnoles, canadiennes et américaines ont connu des remous similaires, confrontées à des joueuses plus que jamais décidées à se battre pour leurs droits.
Corinne Diacre au milieu des Bleues, en juillet. (Franck Fife/AFP)
publié le 9 mars 2023 à 7h37
(mis à jour le 9 mars 2023 à 15h21)

Les internationales Wendie Renard, Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani ont obtenu gain de cause. Ce jeudi, quelques jours après l’éviction de Noël Le Graët, un nouveau Comité exécutif (dit «Comex») extraordinaire de la FFF a décidé d’écarter la sélectionneuse Corinne Diacre de la tête des Bleues, elle dont le «management» et le relationnel étaient remis en question au sein du vestiaire. Deux semaines plus tôt, les trois cadres de l’équipe citées plus haut ont claqué la porte de la sélection à cinq mois de la Coupe du monde, plus capables de «cautionner le système actuel» de Diacre, par ailleurs en froid depuis des lustres avec d’autres pontes en sélection (Amandine Henry et Sarah Bouhaddi notamment).

Au-delà de l’onde de choc provoquée par ces retraits successifs, il n’est pas interdit de penser que la fronde bleue est en partie liée au contexte