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A Rennes, un Olympique de Marseille comme à la Mason

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Ligue 1dossier
Chahuté sur les plans sportif et extra-sportif depuis l’arrivée de Roberto De Zerbi à la tête de l’équipe cet été, l’OM, vainqueur de Rennes (1-2) samedi soir, brille par la hargne et la détermination de son collectif. Avec, en tête de gondole, sa star controversée Mason Greenwood, encore buteur ce week-end.
Le Marseillais Mason Greenwood (ici à gauche) marque le premier but de son équipe lors du match de football de Ligue 1, à Rennes, le 11 janvier 2025. (Mathieu Pattier/AP)
publié le 12 janvier 2025 à 18h51

Un frisson à la fois muet et secret, jusqu’ici soigneusement circonscrit au jeu et au terrain. Mais un sacré frisson quand même : électrique, ambigu, inavouable. On s’est pointé samedi au Roazhon Park de Rennes pour voir l’Olympique de Marseille dominer les locaux (2-1) les mains en haut du guidon et on a vu, pour la toute première fois depuis son arrivée controversée dans le club présidé par Pablo Longoria, Mason Greenwood passer une tête dans le champ médiatique. L’affaire a duré une minute, bien tassée.

Et l’attaquant phocéen n’aura jamais nagé loin du bord. Bon élève. Un peu ailleurs, évasif mais appliqué : «La chose importante, c’est juste de nous unir. Peu importe ce qu’il se passe, si on est mené 1-0 ou si on mène 1-0, il faut simplement s’unir, s’en remettre au plan initial qu’on a préparé, être ensemble en tant qu’équipe et écouter ce que l’entraîneur nous dit. On sait que, si on s’y met tous, on peut gagner chaque match. Je suis content d’être décisif bien sûr [onze buts et trois passes décisives en Ligue 1 cette saison, ndlr] et de soutenir mon équipe mais, tant qu’on gagne, je ne suis pas triste si je ne marque pas. Je m’en fiche. Je veux gagner chaque match.» Sur le fond, ça ne vaut même pas le papier pour l’écrire.

Pénitence

A quarante mètres de la zone mixte, dévolue aux échanges entre les joueurs et les journalistes après les matchs, où Greenwood tenait le crachoir, Roberto De Zerbi, le vibrionnant coach marseillais, lâchait les mêmes mots au même moment et