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Libération
Pressing agressif

Accusations de racisme : Rakuten et Konami voient rouge, Griezmann et Dembélé ne rient plus

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Le dirigeant de Rakuten, l’un des principaux financeurs du FC Barcelone, demande des comptes au club après la diffusion d’une vidéo dans laquelle les deux joueurs se moquent d’employés japonais en leur présence. L’éditeur nippon Konami annonce lui rompre son contrat avec Griezmann.
Antoine Griezmann et Ousmane Dembele lors de l'entrainement de l'équipe de France, le 28 mai 2021. (Federico Pestellini / Panoramic / Bestimage/Federico Pestellini / Panoramic / Bestimage)
publié le 7 juillet 2021 à 7h30
(mis à jour le 7 juillet 2021 à 12h10)

Difficile, désormais, de savoir jusqu’où la machine va s’emballer. L’éditeur japonais de jeux vidéo Konami a annoncé ce mercredi rompre son contrat d’image avec Antoine Griezmann. «Konami Digital Entertainment croit que, comme le veut la philosophie du sport, toute discrimination, quelle qu’en soit la nature, n’est pas acceptable, explique l’éditeur dans un communiqué. Nous avions annoncé Antoine Griezmann comme notre ambassadeur de contenu pour le jeu Yu-Gi-Oh ! , mais à la lumière des évènements récents, nous avons décidé d’annuler le contrat.» Le point de départ : une vidéo datant de 2019 et d’une tournée du FC Barcelone au Japon où les deux internationaux français du club catalan, Antoine Griezmann et Ousmane Dembélé, tiennent des propos pouvant être entendus comme discriminatoires par la communauté asiatique, même si les deux joueurs s’en défendent.

Mardi, Hiroshi Mikitani, le fondateur du site de vente en ligne et sponsor principal du FC Barcelone, Rakuten, est entré dans la danse en utilisant son compte Twitter, pour un message aux allures de communiqué. Le message de Hiroshi Mikitani, le sponsor d’une entreprise dont l’apport est estimé à plus d’une cinquantaine de millions d’euros par saison pour le Barça, sans compter les primes de victoires – jusqu’à cinq millions pour une Ligue des champions, par exemple –