Non pas la fin d’une époque, mais les prémices. Les sélections tricolore et allemande vont se renifler samedi 23 mars à Décines (21 heures sur TF1) en amical quelques mois avant un Euro où ces deux-là pourront se recroiser. Et Antoine Griezmann, 84 sélections de rang (sur 127, 44 buts en tout), n’honorera pas la 85e pour reposer sa cheville droite. Le coach des Bleus, Didier Deschamps, qui a bien entendu vu venir le coup (celui-là et bien d’autres) à des kilomètres, s’est fendu d’un hommage appuyé, à la mesure du poids gigantesque (deux finales mondiales dont une gagnée, une finale lors de l’Euro 2016) de son attaquant : «S’il a le record de matchs d’affilée, c’est qu’Antoine a pris beaucoup de place, qu’il était systématiquement là. Quand on connaît l’influence d’Antoine… En remplacement poste pour poste, je n’aime pas utiliser le mot “impossible”, mais c’est très, très, très difficile à trouver. Donc, on aménagera un peu différemment.»
Billet
Le milieu Adrien Rabiot, mardi 19 mars, à Clairefontaine : «Sur la composition d’équipe [contre l’Allemagne], il faudra voir avec le coach. Un joueur comme Antoine est assez libre sur le terrain, il a cette magie pour trouver des passes et se mettre dans des espaces libres. Il a aussi cette qualité de buteur. Il faudra animer différemment, et peut-être avec un joueur moins débridé. D’ici l’Euro, des joueurs peuvent être absents. Les matchs amicaux permettent aussi de tester des choses.»
Leadership léger et farceur
C’est bien au tour des Bleus de s’adapter à