C’est une intervention inédite. Le 2 avril, l’ancien international français Raphaël Varane, 93 sélections sous le maillot bleu, sonnait l’alerte dans un entretien à l’Equipe sur les commotions cérébrales dans le football. «Personnellement, je ne sais pas si je vivrai jusqu’à 100 ans, mais je sais que j’ai abîmé mon corps», confiait l’actuel défenseur central de Manchester United, qui décrivait, entre autres symptômes, migraines, fatigue oculaire ou encore perte de poids. La prise de parole détonne, notamment en raison du pedigree XXL de Varane. Mais son cas n’est pas isolé. La saison passée, dix-huit cas de commotions ont été recensés par la direction médicale de la Fédération française de football (FFF) parmi les clubs pensionnaires de Ligue 1 et de Ligue 2, matchs de championnat, coupe nationale et Coupe d’Europe compris. Dans 60 % des cas, celles-ci surviennent dans des situations de duels à la tête. L’exemple du rugby, qui a révolutionné ses règlements pour mieux prendre en charge les joueurs victimes de commotions, est
Santé
Après l’alerte de Raphaël Varane, le football face aux commotions cérébrales
Article réservé aux abonnés
Florent Duparchy a été victime de deux commotions. (Martin Alex/PRESSE SPORTS)
par Hicham Bennis
publié le 13 avril 2024 à 11h29
Dans la même rubrique