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Après sa défaite contre Lens, l’OL choqué et déchu

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Avec son quatrième entraîneur de la saison sur le banc, le club lyonnais s’est incliné à Lens samedi (2-3). Une huitième défaite en quatorze matchs de Ligue 1 pour l’ancienne forteresse du foot français, scotché à la dernière place du classement.
L'Olympique lyonnais et le Racing Club de Lens au Stade Bollaert-Delelis, le 2 décembre à Lens. (Icon Sport/Icon Sport)
publié le 3 décembre 2023 à 17h41

On s’est pointé au stade Bollaert-Delelis de Lens un jour de Sainte-Barbe, la fête des mineurs : maillot collector en vert et noir (les couleurs des gens de la mine, le sang et or étant d’essence bourgeoise) avec une tour imprimée, celle-là même où était emprisonnée sainte Barbara, protectrice des métiers liés au feu. Outre les galibots, elle s’occupe ainsi des pompiers et des artificiers : voilà, c’est du foot. Un truc de grands brûlés.

Trois jours avant de taper samedi (3-2) l’Olympique lyonnais (OL) pour le compte de la 14e journée de Ligue 1, le Racing en avait ramassé six à Londres contre Arsenal en Ligue des champions, record hexagonal battu (si l’on peut dire) et une honte que n’importe quel joueur professionnel, à Lens ou ailleurs, porte en lui des semaines, indépendamment des éléments de langage («Ils étaient trop forts… on ne joue pas dans la même cour…») servis devant les micros dans la foulée. Le club lyonnais, lui, est carbonisé du sol au plafond, désormais huit défaites en quatorze matchs, une dernière place au classement de Ligue 1, trois entraîneurs brûlés en quatre mois et le quatrième, Pierre Sage (44 ans), un employé du club à la formation contraint de monter en grade en attendant qu’un cinquième coach débarque de quelque contrée exotique.

Salade de riz et larmes aux yeux

Samedi, l’OL a fait son meilleur match de la saison selon nos confrères du Progrès, qui les ont sous le nez à l’année. Sage était un peu triste après-coup alors qu’il n’était obligé de rien, ne s’occupant de