Tout s’est envolé mardi 7 mai au Parc des princes après la défaite (0-1) du Paris-SG en demi-finale retour, scellant une double confrontation qui avait vu les Allemands du Borussia Dortmund l’emporter à l’aller sur le même score. La perspective d’une finale le 1er juin à Wembley, la fable d’une moitié de tableau facile puisque débarrassée de Manchester City ou du Real Madrid, le mythe d’une force collective d’un PSG qui aura très précisément été dominée là-dessus par Emre Can et compagnie.
Tout, sauf deux choses. L’arrogance, déjà. Le président parisien Nasser al-Khelaïfi est venu après le match expliquer l’élimination par «la malchance», renvoyant aux pelotes un malheureux confrère qui a eu le malheur de lui demander s’il comptait repartir avec l’entraîneur actuel, Luis Enrique : «Mais c’est quoi cette question ? Vous connaissez le foot ?» Luis Enrique justement, en conférence de presse : «On n’a pas été inférieur sur les deux rencontres. On a tiré six fois sur le poteau [dont deux barres transversales, ndlr], on a tiré 31 fois au but [mardi] et on n’a pas marqué. C’est curieux, le football. Mais il récompense c