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Arbitrage vidéo dans le football : comment le VAR a déresponsabilisé les arbitres de Ligue 1

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Ligue 1dossier
La 23e journée du championnat français a de nouveau mis en lumière l’incohérence des décisions arbitrales sur les terrains chaque week-end.
L'arbitre de terrain Bastien Dechepy en discussion avec Kylian Mbappé lors de la rencontre PSG-Rennes, dimanche 25 février, au Parc des princes. (jean catuffe /DPPI via AFP)
publié le 26 février 2024 à 10h56

Six matchs de la 23e journée de Ligue 1 ont eu lieu dimanche 25 février et pour trois d’entre eux, les acteurs auraient tout aussi bien pu rester au chaud. Au stade Océane du Havre (réception du Stade de Reims, 1-2), à Toulouse (le Lille OSC en visite, 3-1) et au Parc des Princes (1-1 entre le Paris-SG et le Stade rennais), c’est le couple infernal arbitre de champ-arbitrage vidéo qui a décidé, seul ou presque, de l’issue du match. Avec un pandémonium d’erreurs invraisemblables : hors-jeu de ligne non sifflé (à Toulouse) alors que s’il est un cas où le VAR (assistance vidéo à l’arbitrage) est relativement efficace, c’est bien celui-là ; simulations qui feraient rire un gamin de 10 ans donnant également lieu à des penalties (Toulouse encore, Le Havre et Paris)…

A tout prendre, autant que le corps arbitral ou ce qu’il en reste joue les rencontres en cinq minutes chrono au chifoumi. Ça évitera aux joueurs et aux spectateurs d’être pris pour des billes. Depuis deux semaines, l’Equipe a longuement documenté le désarroi circonstancié des arbitres de Ligue 1, pris dans une guerre d’influence entre la Ligue professionnelle qui les paye et leur tutelle fédérale, les arbitres des deux camps se couvrant mutuellement. Pour autant, c’est le rôle du VAR qui frappe.

Le piège s’est refermé

Et l’impression tenace qu’il ajoute une strate d’injustice en plus de déstabiliser celui q