Menu
Libération
Analyse

Au PSG, le blues du petit peuple du vestiaire

Article réservé aux abonnés
Défait samedi à Monaco alors qu’il reçoit le Bayern Munich mardi 14 février, le club parisien est en pleine crise. Dans l’ombre du trio Messi-Neymar-Mbappé, la seconde ligne oscille entre colère, abattement et je-m’en-foutisme.
Presnel Kimpembe s’adresse aux supporteurs parisiens après la défaite à Monaco, samedi. (Philippe Lecoeur/Icon Sport)
publié le 12 février 2023 à 19h38
(mis à jour le 14 février 2023 à 14h40)

Le Paris-SG joue déjà sa saison, mardi 14 février au Parc des princes en huitième de finale aller de Ligue des champions face au Bayern Munich (21 heures). Un jour de fête des amoureux et dans un cadre proprement inouï, entre effondrement sportif (quatre défaites ces six dernières semaines) inédit depuis 2011 que Qatar Sports Investments a monté des budgets hauts comme des buildings et parfum insurrectionnel. Samedi, jour de naufrage à Monaco (1-3 et le gardien parisien Gianluigi Donnarumma homme du match), le club-Etat a même innové dans des proportions titanesques : le défenseur Presnel Kimpembe a empoigné un mégaphone.

Pour se poser devant les supporteurs. L’histoire avec un grand h : plus de 1 milliard d’euros de budget annuel, une masse salariale de 728 millions alors que celle du champion d’Europe madrilène avoisine les 450, un trou de près de 400 millions lors de l’exercice précédent comblé en un clin d’œil par l’Etat gazier et un joueur, un seul, qui slalome entre les braseros et monte sur une palette pour un appel au peuple. Fort d’une aura virginale, autant que faire se peut : absent des terrains depuis cet automne en raison d’une blessure au talon d’Achille, l’int