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Ballon d’or 2023 : Messi, pas de quoi

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Coupe du monde 2022 au Qatardossier
Jouer le moins possible en clubs, flatter instances sportives et sponsors, la stratégie du joueur argentin a payé : il vient empocher ce lundi soir son huitième trophée de meilleur joueur du monde.
Lionel Messi lors de la victoire de l'Argentine contre la France en Coupe du monde, au Qatar, le 18 décembre 2022. ( Keita Iijima/The Yomiuri Shimbun. AFP)
publié le 30 octobre 2023 à 22h31

Il a eu beau expliquer depuis des mois ne pas avoir «été heureux» lors de ses deux saisons au Paris-SG entre 2021 et 2023, Lionel Messi ne gardera pas que de mauvais souvenirs de la capitale française : lundi, l’attaquant argentin de 36 ans est venu ramasser sur la scène du théâtre du Châtelet, tranquille, son 8e Ballon d’or, la plus prestigieuse récompense individuelle de ce sport censément collectif qu’est le football.

La force de l’habitude : Messi est depuis belle lurette une marque mondialisée, parfaitement raccord avec un mode de scrutin qui voit voter cent journalistes issus des cent premiers pays au classement Fifa. Voire celle de l’automaticité : même les changements de règlement entrepris voilà deux ans par les organisateurs du scrutin (le journal France Football) visant à éviter l’embouteillage sur l’étagère à trophées de l’Argentin – le critère sur l’ensemble de la carrière disparaissant – n’auront pas endigué l’empilement des récompenses. Qu’est-ce qu’on peut dire, nous ? Messi est en pré-retraite depuis six mois à l’Inter Miami. Où il n’aura disputé qu’une douzaine de matchs pour une franchise éliminée avant les play-off, ce qui n’a pas em