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Trophée

Ballon d’or 2025 : Ousmane Dembélé sacré, la razzia pour le PSG

La 69e édition de la cérémonie récompensant les meilleures performances individuelles de la saison 2024-2025 a vu le PSG truster le palmarès, avec son attaquant de 28 ans en point d’orgue.

Ousmane Dembélé le 22 septembre 2025. (Jose Breton /AFP)
Publié le 22/09/2025 à 22h50

Après une saison 2024-2025 exceptionnelle - notamment une campagne de Ligue des champions parachevée par un chef-d’œuvre en finale contre l’Inter Milan (5-0) -, et l’absence de compétition majeure dans le football de sélection, il était écrit que le Paris Saint-Germain allait poser son empreinte sur le palmarès du 69e Ballon d’or France Football, dévoilé ce lundi 22 septembre 2025. Ça n’a pas manqué. Le club de la capitale est reparti en squattant une bonne partie des récompenses, un clin d’œil piquant quand on sait à quel point son coach espagnol Luis Enrique abhorre ce show, préférant vénérer les vertus du collectif.

La plus prestigieuse des récompenses, le Ballon d’or, a été décernée à Ousmane Dembélé après des mois de campagne intense le mettant aux prises à l’autre grand favori de ce scrutin, le Barcelonais Lamine Yamal. Le PSG place par ailleurs pas moins de cinq joueurs dans le top 10 du classement, avec Nuño Mendes (10e), Donnarumma (9e), Hakimi (6e), Vitinha (3e) et donc Dembélé. Chez les femmes, c’est l’Espagnole Aitana Bonmati (FC Barcelone) qui a devancé sa compatriote Mariona Caldentey (Arsenal), son troisième sacre consécutif.

35 buts et 16 passes décisives

L’international français Ousmane Dembélé, 28 ans, a été l’un des grands artisans de la victoire historique du PSG en Ligue des champions, complétant un triplé avec le championnat et la Coupe de France. D’abord avec ses 35 buts et 16 passes décisives toutes compétitions confondues, mais aussi par son influence dans le jeu, capable de permuter avec les milieux de terrain ou de conclure dans la surface de réparation. Il est aussi le premier maillon de la chaîne du pressing implacable de l’équipe mise en place par Luis Enrique. Le dernier Français à avoir remporté cette distinction était Karim Benzema en 2022.

Plus tôt dans la soirée, l’ancien gardien du PSG Gianluigi Donnarumma, homme fort du titre décroché au terme d’une campagne de Ligue des champions historique mais depuis exfiltré sans ménagement à Manchester City, a décroché le trophée Yachine du meilleur gardien, son deuxième après celui de 2021. La meilleure gardienne de la saison est Hannah Hampton, qui évolue à Chelsea. Doublé aussi pour le Barcelonais Lamine Yamal, qui est sacré avec le trophée Raymond Kopa de meilleur jeune, une récompense qui a échu à sa partenaire barcelonaise Vicky Lopez chez les femmes.

Du côté des entraîneurs, c’est Luis Enrique, 55 ans, après avoir mené son équipe à la victoire en Ligue 1, en Coupe de France, ainsi qu’en Ligue des champions, qui décroche la timbale, même s’il n’était pas présent pour récupérer sa récompense. Côté femmes, c’est la sélectionneuse de l’Angleterre Sarina Wiegman, vainqueure de son troisième Euro cet été, qui a gagné le trophée Johan Cruyff. Le PSG a par ailleurs été désigné meilleur club de la saison chez les hommes, et Arsenal chez les femmes.

Pour le Paris Saint-Germain, dont la délégation venue au théâtre du Châtelet, dans le centre de Paris, était amputée d’une bonne partie de ses membres, la soirée n’a pas été idéale. L’équipe était en effet occupée au même moment par les affaires de cette bonne vieille Ligue 1 au Vélodrome, où elle affrontait l’Olympique de Marseille, 24 heures après que la rencontre a été reportée en raison des intempéries. Ce sont les Phocéens qui l’ont emporté, 1 à 0, laissant le PSG ex aequo au classement de la Ligue 1 avec Monaco, Strasbourg et Lyon.