D’ordinaire prudent, l’entraîneur parisien Mauricio Pochettino en a plus raconté mardi après le net (4-1) succès à Barcelone en 8e de finale aller de Ligue des champions que dans les six semaines qui ont suivi sa prise de fonction après le licenciement de son prédécesseur Thomas Tuchel, le 24 décembre. La question portait sur Kylian Mbappé, trois buts mardi. Et Pochettino n’a pas biaisé. «La confiance doit toujours être absolue chez un joueur. [Mbappé] était tranquille avant le match. Il m’a demandé combien de fois j’avais gagné au Camp Nou. Je lui ai répondu que j’avais gagné une fois, quand j’entraînais l’Espanyol [de Barcelone, l’autre club de la ville, ndlr]. Il m’a répondu qu’on allait gagner une deuxième fois. Et à la fin du match, il m’a dit : «Tiens, voilà, c’est une deuxième victoire.»»
Un coach n’anecdote jamais par hasard : ça vaut surlignage à gros trait, entre la gratitude et la révérence. Pour autant, l’entraîneur argentin y voit sans doute une autre vertu : ça lui évite de parler de lui. Après la rencontre, Pochettino a quand même souligné «l’engagement» que ses joueurs ont mis : cette mentalité leur appartient, elle ne date pas de l’arrivée de Pochettino – ni même de celle de Tuchel – au club, elle a fait une immense différence contre une équipe du FC Barcelone si