Le brassard «One Love» restera dans les cartons. Ce lundi, dans un communiqué commun, les sept fédérations représentées lors du Mondial qatari qui envisageaient de faire porter par le capitaine de leur sélection un brassard coloré en soutien à la cause LGBT, dans un pays où l’homosexualité est passible d’emprisonnement (peine de mort pour les musulmans), ont jeté l’éponge. En cause : les menaces de sanctions de la Fédération internationale de football (Fifa), qui s’est fermement positionnée contre ce geste. Avec une innovation en la matière invraisemblable : un carton jaune avant même le coup d’envoi pour le contrevenant.
«Nous étions prêts à payer des amendes applicables en cas de non-respect des règles sur les équipements et étions très engagés autour de ce brassard, ont ainsi expliqué les fédérations belge, néerlandaise, suisse, allemande, danoise, anglaise et galloise – la France avait rétropédalé mi-novembre. Mais nous ne pouvons pas mettre nos joueurs dans la situation où ils pourraient être avertis, voire devoir quitter le terrain.» En soi, le simple fait d’envisager des sanctions envers un