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Libération
Coup de pression

«C’est fini maintenant, on veut bouger du Parc des Princes», affirme le président du PSG Nasser Al-Khelaifi

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Le boss qatarien du Paris Saint-Germain a annoncé, après le comité exécutif de l’UEFA qui s’est tenu à Paris ce jeudi 8 février, que le club allait quitter son écrin historique, deux jours après le refus par le Conseil de Paris de tout processus de vente.
Le président du Paris-Saint-Germain Nasser Al-Khelaifi à la Maison de la Mutualité lors du Congrès de l'UEFA, le 8 février 2024. (Gonzalo Fuentes/REUTERS)
publié le 8 février 2024 à 14h28

La phrase risque de faire bondir les aficionados parisiens. Présent pour le comité exécutif de l’UEFA à Paris, le président du PSG Nasser al-Khelaïfi, a fait le point sur le dossier du Parc des Princes : «C’est trop facile de dire maintenant que le stade n’est plus à vendre, regrette-t-il à destination de la mairie de Paris. On sait ce que l’on veut, on a gâché des années à vouloir acheter le Parc. C’est fini maintenant, on veut bouger du Parc.»

Une sortie qui intervient deux jours après le vote du conseil de Paris pour confirmer que le stade du XVIe arrondissement de la capitale n’était pas à vendre, épilogue de huit ans d’échanges avec le club pour tenter de trouver une issue. Le club avait un temps envisagé de racheter le Stade de France, avant de rétropédaler début janvier, afin de se concentrer sur le rachat du Parc, ou sur la construction d’un nouveau stade.

Rendez-vous d’urgence

Nasser al-Khelaïfi a donc voulu, via cette sortie, accentuer la pression sur les acteurs urbains et notamment la Ville de Paris. Le club assure désormais activer toutes les options valables pour construire une nouvelle enceinte le plus rapidement possible.

Le PSG, engagé jusqu’à fin 2043 dans un bail emphytéotique de trente ans avec la mairie, propriétaire, considère l’acquisition du stade indispensable pour mener à bien son projet d’agrandissement à 60 000 places - contre environ 48 000 places actuellement.

Mais «la discussion s’est arrêtée le jour où ils ont conditionné ces travaux d’agrandissement à un rachat pur et simple», selon l’adjoint aux sports Pierre Rabadan. Depuis, l’exécutif parisien n’a «eu de cesse de demander un retour du dialogue, ce que nous n’avons toujours pas aujourd’hui», a répliqué l’ancien rugbyman du Stade Français. Un rendez-vous d’urgence est programmé ce jeudi selon l’Equipe pour avancer très concrètement sur cette hypothèse, avec les équipes internes dédiées.