La question est tombée vendredi 25 octobre en toute fin de conférence de presse, quarante-huit heures avant le clasico OM-PSG qui clôturera la 9e journée de Ligue 1. Au parloir, l’entraîneur italien de la formation marseillaise, Roberto De Zerbi, a paru hésiter. Son regard est parti dans le flou, il a rassemblé les mots et il est monté haut, en surplomb des attentes immenses, systématiquement déçues ou peu s’en faut, entourant une rencontre opposant pot de terre et pot de fer, ce Paris-SG surpuissant depuis treize ans qu’il navigue sous pavillon qatari.
Alors, cet OM-PSG : pour quoi faire ? «J’attends toujours beaucoup des matchs par principe et d’ailleurs, je suis amoureux de mon équipe. Je suis amoureux de ceux qui la composent parce que ce sont des joueurs de très, très haut niveau. Je sais aussi que cette équipe est née il y a deux mois [à l’arrivée de De Zerbi, ndlr], qu’il y a beaucoup de joueurs chez nous qui n’ont pratiquement aucune expérience du championnat de France et qu’on affronte un Paris-SG stable, où les joueurs et le staff travaillent ensemble depuis quinze mois. Je sais que nous devons encore améliorer la mentalité de l’équipe, ainsi que son équilibre. Pour autant, elle passera dimanche un test de personnalité. Je vous parle de courage, du fait d’imposer une idée de jeu quitte à souffrir quand le rapport de force vous est défavorable en cours de match. Je parle de cœur.»
Une opportunité rare pour Marseille
Et de montrer un petit quelque chose, quoi que cela puisse être d’ailleurs