Dénouement possible en Ligue 1 dimanche pour le titre de champion de France : si le Paris-SG fait moins bien devant le Stade de Reims que Lille face à Saint-Etienne, les Nordistes arracheront un titre de champion de France des mains de Neymar & co. L’occasion de se poser avec Claude Puel, entraîneur d’un AS Saint-Etienne qui pointe à la 11e place de Ligue 1. Et de revenir sur cette drôle de saison. Loin des autoroutes quelque peu simplificatrices empruntées ici et là puisque, selon l’ex-coach de l’AS Monaco, Leicester ou encore Lyon, tout ou presque part du joueur. Car celui-ci est par définition unique.
Qu’avez-vous appris du football en temps de pandémie ?
«Appris» n’est pas le mot, mais… disons qu’on a vécu une formidable saison d’adaptation. Tout était hors-norme, imprévisible. Déjà, on a repris avant tout le monde à l’exception des deux clubs engagés sur le Final 8 de Ligue des champions [l’Olympique lyonnais et le PSG, mobilisés comme l’AS Saint-Etienne sur les finales de Coupes fin juillet, ndlr] ce qui a fait de nous la seule équipe à s’arrêter un mois après sa préparation, réalisée au temps des premières mesures sanitaires, quand personne ne savait où on allait. Il faut se rappeler qu’au début, on devait essuyer les ballons avec une lotion désinfectante ! Ça changeait tout le temps. Notre match à Marseille fin août est reporté parce qu’il y a cinq cas positifs dans l’équipe phocéenne : en janvier, on doit jouer à Strasbourg [0-1, 17 janvier] m