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Décryptage

Comment les Girondins de Bordeaux sont arrivés au bord du dépôt de bilan

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En grande difficulté financière, le mythique club de football, qui évolue en Ligue 2, risque d’être relégué en National mardi 23 juillet. Cela signifierait la fin du club tel qu’on le connaît.
Gérard Lopez, président des Girondins de Bordeaux, au Haillan, en Gironde, le 7 juillet 2022. (Thibaud Moritz/AFP)
publié le 20 juillet 2024 à 9h56

Grosses secousses à venir dans le foot français. Du fait d’une situation économique désespérée, le mythique club des Girondins de Bordeaux (FCGB), fondé en 1920, six fois vainqueur de la Ligue 1 et quatre fois vainqueur de la Coupe de France, risque de disparaître dans les prochaines semaines. Le 9 juillet, l’équipe masculine de Ligue 2 a été reléguée, à titre conservatoire, en National (la 3e division, semi-professionnelle) par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), faute de garanties financières. Cette instance, hébergée par la Ligue de football professionnel, est chargée de surveiller les comptes des clubs et veille à leur bonne tenue. Comme en juillet 2022, elle a pointé un trou monumental de 42 millions dans le budget du FCGB pour la saison à venir.

Mais le club, détenu par l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois Gérard Lopez, a fait appel de la décision et obtenu un sursis. Il espérait s’en sortir par la grâce du groupe américain Fenway Sports Group, qui se montrait intéressé ces dernières semaines par un rachat et promettait d’investir une centaine de millions d’euros. Manque de bol, les négociations ont capoté au pire moment, mardi dernier, laissant le club au bord de l’abîme. Car si la DNCG confirme sa décision lors de l’appel, programmé mardi 23 juillet,