Menu
Libération
Le journal du Mondial

Coupe du monde 2022 : le choc des ballons d’or Messi-Modric, des Français au repos et des Marocains aux soins… L’actu de ce 13 décembre

Coupe du monde 2022 au Qatardossier
Retrouvez l’essentiel des informations du jour sur la Coupe du monde de football au Qatar au 24e jour de la compétition.
Lionel Messi (à gauche) et Luka Modric (à droite). (Franck Fife. AFP/Pavel Golovkin.AP)
publié le 13 décembre 2022 à 13h29

La Coupe du monde 2022 de football masculin rentre dans le dur ce mardi. La première demi-finale de la compétition débute à 20 heures avec la rencontre opposant l’Argentine à la Croatie. Mercredi, c’est la France qui se frottera aux Lions de l’Atlas du Maroc.

Le match du jour

Si l’image ne s’affiche pas correctement, merci de cliquer sur ce lien.

Pas d’innovation dans les 11 argentin et croate

Pourquoi changer des équipes qui gagnent ? Les sélectionneurs des deux équipes ont prévu de conserver en grande majorité leurs titulaires des matchs précédents. Côté Argentins, Lionel Scaloni devrait laisser Martinez dans les buts, avec une défense à quatre composée de Molina, Romero, Otamendi et Tagliafico. Au milieu, Mac Allister, Enzo Fernández et De Paul seront accompagnés de Di Maria ou Paredes. Devant, Messi évoluera en soutien d’Alvarez. Chez les Croates, Zlatko Dalic fait confiance au gardien Livakovic, décisif contre le Brésil au match précédent. Devant lui, Juranovic, Lovren, Gvardiol et Sosa seront alignés en défense. Au milieu règnera le trident Kovacic, Brozovic et Modric. Devant, Pasalic ou Petkovic épauleront Kramaric et l’ailier flamboyant Perisic. L’opposition entre les deux ballons d’or de plus de 35 ans – Messi et Modric – aura donc bien lieu.

La Croatie en finale selon… un gibbon croate

On peut douter de son objectivité, mais ses précédentes prophéties parlent pour lui. Kent, le chef d’un groupe de gibbons du zoo de Zagreb, a prédit une victoire de la Croatie face à l’Argentine ce mardi soir en demi-finale. Le singe, âgé de 25 ans, a choisi de manger des fruits déposés dans une boîte en carton frappée du drapeau croate, négligeant celle aux couleurs de l’Argentine. Le gibbon s’est en outre assis dans cette boîte, un geste présenté comme le signe de la solidité de sa prévision. «Je n’ai pas souvenir d’un autre moment où Kent ait été aussi sûr de lui en prédisant la victoire» croate, s’est aventuré le patron du zoo de Zagreb, Damir Skok. Le primate avait déjà prédit – sauf la défaite contre la France en finale, tout de même – les résultats de la sélection nationale lors du Mondial 2018 en Russie. Et depuis le début du Mondial au Qatar, il ne s’est trompé qu’une fois, lors du match des Vatreni contre le Maroc en phase de groupe ; il avait prédit une victoire de la Croatie quand la rencontre s’est soldée par un nul (0-0).

Tchouaméni et Upamecano au repos chez les Bleus

Après trois semaines de compétition, les organismes sont mis à rude épreuve. Lors de l’entraînement de lundi, à Doha, deux joueurs de l’équipe de France sont restés aux soins. Le défenseur Dayot Upamecano et le milieu Aurélien Tchouaméni, deux titulaires de l’équipe de France, n’ont pas pris part à l’entraînement collectif. Selon le quotidien l’Equipe, le milieu a reçu un coup à un mollet contre l’Angleterre samedi en quarts de finale et le défenseur aurait un mal de gorge.

Regragui garde confiance dans ses blessés

Si les Lions de l’Atlas déplorent «beaucoup de blessés», l’équipe «récupère», a assuré le sélectionneur, Walid Regragui, ce mardi en conférence de presse, à la veille de la demi-finale contre le France. «On attend chaque fois la dernière minute pour prendre une décision, personne n’est ‘‘out’’, personne n’est ‘‘in’’», a assuré Regragui. «On mettra la meilleure équipe possible, avec des joueurs à 100 %.» La charnière centrale Nayef Aguerd-Romain Saïss notamment est incertaine pour cette première demi-finale d’une sélection africaine en Coupe du monde. Le premier a manqué le quart de finale contre le Portugal (1-0), remplacé par Jawad El Yamiq, le second, capitaine, est sorti sur une civière au bout de 55 minutes.

Deschamps préparé à l’enthousiasme des supporters marocains

Interrogé ce mardi en conférence de presse, Didier Deschamps a salué la puissance vocale des fans du Maroc dans les tribunes du Qatar : «Ils ont une ferveur populaire pour eux. Cela fait beaucoup de bruit, j’ai pu l’entendre.» Mais le coach des Bleus ne sera pas pris au dépourvu mercredi soir : «Mes observateurs me l’ont dit, mes joueurs sont prévenus. Cela fait partie du contexte. Le savoir avant c’est toujours mieux. Et ce n’est pas demain que ça sera inférieur. Préparer un match, c’est aussi se préparer à l’environnement.» Le capitaine Hugo Lloris a déjà les oreilles qui bourdonnent : «Il faudra être prêts, ça va faire du bruit, on ne pourra pas s’entendre.»

La citation

La France reste la grande favorite.

—  Ronaldo, le vrai, le Brésilien

Macron, un footballeur comme un autre ?

Après avoir brocardé ceux qui politisaient ce sport, le Président s’empresse de rejoindre Doha pour assister à France-Maroc, en demi-finale du Mondial. Faut-il dépolitiser le football ? La question est bof, en vrai. Permettez-nous de vous la retourner : ne faudrait-il pas, plutôt que de vouloir vainement dépolitiser le football, dé-footballiser la politique ? La tribune de Thibaud Leplat.

L’état de santé de Pelé «continue de s’améliorer»

Le Brésil est éliminé de la compétition, mais le roi Pelé va, un peu, mieux. «Aucune prévision de sortie n’a été établie», mais «le patient continue à présenter une amélioration de son état clinique, notamment en ce qui concerne l’infection respiratoire» pour laquelle il a également été pris en charge, rassure l’hôpital Albert-Einstein de Sao Paulo dans son dernier bulletin médical. Hospitalisé depuis deux semaines, le légendaire numéro 10 et sa santé tiennent en haleine le Brésil et les fans de football. Agé de 82 ans, il continue d’être soigné «dans une chambre normale» – et non dans une unité de soins intensifs – et ses «signaux vitaux sont stables», précise l’hôpital.

Le pas de côté : le foot mixte, une révolution féministe du ballon rond

Depuis 2019 à Paris, l’unique championnat de foot en «mixité réelle» de France attire de plus en plus de joueuses et de joueurs, désireux de briser la barrière de genre dans le sport et de reconquérir les terrains dont sont exclues les femmes. Avec sa règle simple – autant de femmes que d’hommes sur le terrain – le premier et unique championnat de ce type a rallié huit équipes parisiennes depuis son lancement par la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT). «Nous avons des compétitions ouvertes à toutes et tous, mais dans les faits, il n’y a quasiment que des hommes, expose Marie-Lyse Lounès, responsable de la compétition. La mixité réelle, c’est imposer qu’il y ait, ici dans des matches qui se jouent à sept, au minimum trois joueurs de chaque genre. Si une équipe ne le respecte pas, elle est forfait.» Notre reportage.