Les amateurs de foot le savent bien : jouer à domicile procure un avantage. Toute la question, c’est de savoir à quel point. Et concernant la Coupe du monde, de mesurer si le fait de disputer le tournoi à la maison permet d’accéder plus facilement à la finale, voire de soulever le précieux trophée. D’aucuns estiment ainsi que si la France a décroché sa première étoile en 1998, elle le doit en partie au fait d’avoir accueilli la compétition et à la ferveur de son public.
Si l’on regarde l’histoire de la compétition, l’équation n’est pas si évidente. Seuls 6 pays sur les 22 à avoir accueilli le tournoi ont réussi à le remporter sur leur sol. Outre la France, les lauréats à domicile sont l’Uruguay, l’Italie, l’Allemagne, l’Angleterre et l’Argentine. Que des grandes nations du football. Car si les Anglais n’ont toujours pas réussi à rééditer l’exploit, tous les autres pays cités arborent au moins deux étoiles sur leur maillot.
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Parfois, le conte de fées est moins beau, même si généralement l’organisateur parvient à sortir des poules. Seule l’Afrique du Sud, en 2010, n’a pas réussi à passer la première phase de groupe. Lors de la dernière Coupe du monde, en 2018, la Russie avait réussi à se hisser en quarts de finale. Jusqu’où ira le Qatar cette année ?
A noter que dans notre tableau, le rang est attribué en fonction du résultat final. Le vainqueur est 1er, le finaliste 2e, les demi-finalistes 3e et 4e. Par extension, les quarts de finalistes sont classés 5e, les huitièmes de finalistes 9e, ceux éliminés avant les huitièmes de finale 17e. Par ailleurs, nous avons dû tenir compte de l’évolution du format de la compétition. Ainsi, nous avons considéré l’élimination de l’Espagne au deuxième tour de la Coupe du monde 1982, parmi les 12 dernières équipes qualifiées, comme équivalent à un échec à un stade intermédiaire entre les huitièmes (16 dernières équipes) et les quarts de finale (8 dernières équipes) et lui avons attribué un rang de 7e.