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Croire ou ne pas croire : au PSG, Luis Enrique embarqué dans une politique du pire

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Le coach parisien a reconnu après le match nul du club de la capitale contre Nantes (1-1), samedi 30 novembre, que ses joueurs manquaient actuellement de beaucoup de choses, dont de «croyance». Un nouvel indice de la lente mais certaine dévaluation du projet sportif qatari.
L'entraîneur du PSG, Luis Enrique, au Parc des princes, samedi 30 novembre. (Franck Fife/AFP)
publié le 1er décembre 2024 à 16h51

On confesse une grande considération pour l’entraîneur du Paris-SG, Luis Enrique, son dogmatisme, ses lignes de fracture qu’explique aussi un drame intime, sa rudesse dans l’exercice médiatique aussi, laissant entendre qu’il n’a besoin de personne (et sûrement pas des journalistes) pour mener sa barque. Il faut par ailleurs lui reconnaître un tropisme corporate appuyé, puisqu’il endosse jusqu’au bout des ongles le reflux de la politique sportive du club qui l’emploie, dessinée à quelque 6 000 kilomètres de là, à Doha. Pour autant, il est un sens interdit qu’il ne peut pas se permettre d’emprunter plus qu’un autre : le joueur.

Quatre jours après une défaite attendue (0-1) à Munich en Ligue des champions, le Paris-SG s’est pris les pieds dans le tapis (1-1) au Parc des princes samedi 30 novembre devant le FC Nantes, 16e de Ligue 1. Et si ce nul n’empêchera en principe pas Ousmane Dembélé et consorts d’aller chercher le titre en fin de saison (qui d’autre ?), quelque chose de complètement dévoyé a été révélé Porte d’Auteuil ce week-end, une affaire qui se trame e