Le Paris-SG en demi-finale de Ligue des champions, c’est aussi trivial qu’un coup de latte dans une poubelle. Le 14 janvier 2023, l’attaquant lyonnais Karl Toko-Ekambi est remplacé à la 58e minute d’un sombre match contre le RC Strasbourg. Le Franco-Camerounais, copieusement sifflé par le public du Groupama Stadium qui l’a pris en grippe depuis des mois, fait valser de rage et du pied droit la première poubelle qu’il croise dans le couloir qui mène aux vestiaires. Il tombe. Refrappe l’objet du gauche : un attaquant international comme lui est adroit des deux pieds.
Et puisque les caméras de Prime Video n’ont rien manqué de l’affaire, l’attaquant est renvoyé dans les limbes (au Stade rennais puis en Arabie Saoudite à Al-Ettifaq) par la direction lyonnaise. Laquelle, pour faire le nombre, rattrape alors par le col un petit jeune de 20 ans formé au club en partance pour Saint-Gall en Suisse, où il escomptait enfin arracher du temps de jeu. Le destin de Bradley Barcola s’est tramé là.
Ce mercredi 1er mai, le Villeurbannais de naissance ira, avec Ousmane Dembélé, Lucas Hernandez et consorts, défendre les couleurs du tout frais champion de France 2023-2024 sur la pelouse du Borussia Dortmund. Et on parle désormais d’un joueur clé, satellisé, partant quasi-certain avec les Bleus – Guy Stéphan, l’adjoint du sélectionneur Didier Deschamps, s’en est ouvert en privé – pour le prochain Euro en Allemagne et pour lequel le coach parisien, Luis Enrique, a recentré