Entre novembre 2018 et juin 2019, l’international tricolore Adrien Rabiot, sous contrat avec le Paris-Saint-Germain, avait été privé de son métier dans un silence disant déjà la mainmise du club de la capitale sur son environnement médiatique. La raison : formé au club et permettant au PSG de donner une connotation «locale» rare dans le contexte (s’imposer dans un vestiaire débordant d’internationaux brésiliens, argentins ou italiens n’est pas chose facile), l’enfant de Saint-Maurice (Val-de-Marne) refusait de prolonger son contrat au-delà de la saison en cours, en ayant soupé d’être pris en otage («on t’aime bien ici, petit») tout en étant considéré comme un joueur de troisième rang dans l’équipe de Neymar ou Kylian Mbappé.
Rabiot avait ainsi été mis au séchoir, le club avait écopé d’un simple «rappel au règlement» de la Commission juridique de la Ligue, le droit du travail n’avait rien pu pour le joueur et Rabiot avait coulé des semaines d’entraînement comme un long fleuve tranquille, sans match, sans adrénaline, sans objet non plus. Depuis samedi et l’officialisation de la non-participation de Mbappé au raout promotionnel de son club au Japon du 22 juillet au 2 août, le meilleur joueur du monde ou peu s’en faut est aujourd’hui au bord du même gouffre. Le scénario d’une année blanche censément impensable – «pas lui», «pas le capitaine