Les Bleus affrontent la sélection portugaise vendredi au Volksparkstadion de Hambourg (21 heures sur TF1) pour une place dans le dernier carré de l’Euro allemand et tous les barbelés ont été tirés depuis quelques jours par le sélectionneur, Didier Deschamps, entre remarques acerbes et points presse escamotés. Ça sent les grandes manœuvres. Et si l’impuissance offensive des tricolores les handicape lourdement et fait parler, aucune équipe ne semble de taille à leur marcher dessus. Retour en quatre «moments» sur les arrière-cuisines d’une drôle d’équipe, bien différente des versions de 2018 ou 2022.
25 juin, Dortmund : «Un nonos à ronger»
La colère et le spectacle de la colère sont deux choses distinctes. Rentré en fin de match contre la sélection polonaise (1-1), Antoine Griezmann aura vu son sélectionneur, Didier Deschamps, furieux, s’en prendre à lui depuis la ligne de touche pendant de longues, très longues minutes. Sans que l’on comprenne si c’est la désinvolture (supposée) du Mâconnais ou un contresens tactique qui lui était reproché. Ce jour-là, deux autres Tricolores rentrés en jeu vont prendre à leur tour une rafale. Eduardo Camavinga y a eu droit quelques secondes après le match dans le rond central, les glissades à répétition du milieu tricolore laissant augurer un problème de godasse. Fine remarque