L’Angleterre est bipolaire. Il y a dix jours, les torses se bombaient après un match d’ouverture réussi contre des petits Croates (1-0). Mais depuis sa triste partition récitée contre l’Ecosse vendredi, terminée sur un match vierge de buts et d’entrain, elle a ouvert la vanne à questions et braqué des regards inquisiteurs sur son capitaine et meilleur élément, Harry Kane.
En vrac, cela donne désormais : une bande d’ados surdoués en manque de références, un sélectionneur qui parle toujours très bien mais ne convainc que les convaincus, et un attaquant, Kane, un des meilleurs joueurs actuels de Premier League, en pleine crise existentielle.
Les Three Lions, déjà qualifiés en huitièmes de finale grâce au système des meilleurs troisièmes, disputent ce mardi à 21 heures la première place de leur groupe à la République tchèque. Un match largement a leur portée, en théorie. Et pourtant, cette impression qu’une forme de fébrilité, voire de peur, a infiltré le navire.
Spleen
Dernière secousse en date, sanitaire celle-là. La Fédération anglaise a préféré mettre à l’écart de manière préventive Mason Mount et Ben Chilwell, de