«C’est dans le calme et la confiance que tu trouveras ta force.» Ainsi, un Euro 2021 ubique et pluriel s’ouvre ce vendredi à Rome et un attaquant des Bleus, confortablement installé dans un exercice de visioconférence dans le grand auditorium de Clairefontaine, a trouvé le moyen de le placer sous le haut patronage de l’Ancien Testament et du prophète Esaïe, chapitre XXX verset 15, narrant les visées expansionnistes de l’Assyrie jusqu’à la prise de Jérusalem au VIIe siècle avant Jésus-Christ. Ça pose un homme.
Et une compétition. Et une problématique : celle, irradiante vue du train bleu, de l’équilibre, un terme que le sélectionneur tricolore, Didier Deschamps, répète sur tous les tons à chaque fois qu’il passe devant un micro. Dimanche, l’avant-centre des champions du monde en titre Olivier Giroud, poussé vers le banc de touche par le retour d’un Karim Benzema qui avait estimé voilà un an qu’une analogie entre sa personne et l’attaquant de Chelsea revenait «à comparer la Formule 1 et le karting», a été lancé sur ce qu’il re