«Oh non mais dites, les gars…» Antoine Griezmann n’a pas aimé la question. Une petite heure que les Français ont quitté l’Euro, progressivement engloutis (1-2) par une Roja espagnole qui n’a pas forcé son talent. Et voilà qu’un journaliste, planté dans un couloir de l’Allianz Arena de Munich, demande à l’attaquant tricolore s’il compte en rester là avec les Bleus, une retraite internationale à 33 ans avec, tant qu’on y est, un exil sous le soleil californien avec Hugo Lloris et Olivier Giroud, 37 ans chacun. Vexé, le Mâconnais tourne les talons. Quelque chose nous chiffonne.
C’est son «les gars» qui ne passe pas. La complicité surjouée d’un joueur invisible médiatiquement depuis trois bonnes années, distillant ce qu’il a à faire passer par la bande (intox comprise) tout en l’emballant deux fois par an lors des conférences de presse des Bleus avec ce mélange, très particulier chez lui, de vivacité d’esprit, de candeur et de second degré. «Les gars» : too much. Mais dans la note d’une équipe de France parfois – pas toujours – duplice, un peu fausse, un peu dissimulatrice, où certains sont venus devant les micros professer l’exact contraire de ce qu’ils racontaient aux copains la veille.
Les Bleus pouvaient-ils faire mieux ?
Les quatre entraînements séchés par Kylian Mbappé pendant la préparation à Clairefontaine ont dégagé une tendance