A l’heure où les rugbymen du XV de France chassent le titre mondial dans un fracas médiatique assourdissant, les Bleus tenteront de décrocher ce vendredi 13 octobre à Amsterdam (20 h 45, TF1), et en toute discrétion, une qualification directe pour l’Euro 2024, qui se déroulera entre le 14 juin et le 14 juillet en Allemagne. Si ce n’est pas pour tout de suite, ce sera pour la mi-novembre à Nice lors de la réception de la sélection de Gibraltar, avec ses défenseurs au tour de taille comme un pneu. Un suspense pour le moins relatif donc, reflet d’un championnat d’Europe à 24 (sur 52 fédérations européennes dont Andorre, le Liechtenstein, Saint-Marin, etc.) qui n’a aucune chance de laisser une équipe du tonnage de la France, par-dessus le marché vice-championne du monde, sur le bas-côté.
Reste les recoins, quelque chose entre le creux du pli et la coulisse. Puisque les journalistes n’ont rien à demander («alors, les Pays-Bas ?») et les joueurs rien à dire («faut se méfier»), l’heure est aux chemins de traverse. Et la configuration quelque peu cosmique des deux joueurs invités à s’exprimer mercredi a aidé : un Kingsley Coman (27 ans) installé sans l’être, avec une première sélection remontant à 2015 et un soir d’attentats au Stade de France et dans la capitale, et Ibrahima Konaté (24 ans), seize