Pour une qualification en huitième de finale de l’Euro, on avait connu public plus euphorique. Sur la pelouse de la MHP Arena de Stuttgart, mercredi 26 juin, les huées des supporteurs belges accompagnent les dernières touches de balle de leurs protégés, qui s’apprêtent pourtant à valider leur billet pour la suite de la compétition grâce à leur match nul contre l’Ukraine (0-0). Au coup de sifflet final, la bronca dans les travées de l’enceinte d’acier est telle que le capitaine belge, Kevin de Bruyne, renonce à aller saluer la foule et intime à ses coéquipiers de rentrer avec lui au vestiaire. Pas vraiment euphorique, donc. C’est que les supporteurs ne pardonnent pas aux Diables rouges la pauvreté de leur performance et les choix petits bras du sélectionneur Domenico Tedesco, qui n’avait besoin que d’un nul pour se qualifier, mais d’une victoire pour accrocher la première place et hériter au tour suivant d’un adversaire théoriquement plus abordable.
Ainsi la sélection de Belgique qui affronte la France ce lundi 1er juillet à Düsseldorf (18 heures) est-elle une équipe en proie au doute et à la tension. Alors que son groupe