Ce qui reste d’une Pologne déjà éliminée sera opposé aux Bleus ce mardi à Dortmund, épilogue d’un premier tour que les Tricolores sont quasi assurés de passer. Et Didier Deschamps arbore désormais la mine contrariée et inquiète de celui qui sait que ça va lui tomber dessus sans pour autant savoir quoi, ni quand. Le sélectionneur a bien quelques idées.
Et de la ressource, assurément. Interrogé sur les obstacles qui, de son point de vue, s’abattent sur son équipe avant chaque match de cet Euro allemand – les prises de parole de certains joueurs appelant à se mobiliser dans les urnes contre le Rassemblement national en marge de l’Autriche (1-0) ou l’indisponibilité de sa superstar Kylian Mbappé avant les Pays-Bas (0-0) –, le Basque s’était montré cassant : «Vous savez, je n’ai pas de mémoire. Ça m’arrange. Et je gère tout ce qui vient avec beaucoup de tranquillité [ironique, ndlr]. Lors du premier match, sur huit questions posées par les journalistes, j’en ai eu sept et demie qui touchaient un domaine en dehors du football. Là, avec la blessure de Kylian, il n’y a pas de perturbations dans le groupe. Je parle de sérénité. La situation n’est pas comparable avec le contexte du premier match.»
La veille de l’Autriche justement, le 16 juin : «Concernant les prises de position [politiques] des joueurs, il y a les pour, les contre… Ça plaira, ça ne plaira pas… Moi, j’ai beaucoup de choses à gérer. A titre personnel, je ne peux que suivre ce qui a été dit de plus import