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Euro 2024 : éliminée par la Suisse, l’Italie tenante du titre prend un coucou de massue

Euro de Football 2024dossier
Sans inspiration ni tonus, la Squadra Azzurra s’est logiquement fait sortir par la sélection helvète (2-0), ce samedi 29 juin, à Berlin.
Les joueurs suisses célèbrent leur second but contre l'Italie, ce samedi à Berlin. (Ariel Schalit/AP)
publié le 29 juin 2024 à 19h52

Sur le papier, au regard de l’histoire, des palmarès ou des réservoirs démographiques respectifs, l’Italie est censée être favorite lorsqu’elle croise la Suisse sur le pré. Mais au vu de la trajectoire des deux sélections depuis le début de l’Euro en Allemagne, les débats s’annonçaient, au mieux, plus indécis qu’à l’accoutumée. La bascule a en fait été complète, ce samedi 29 juin à Berlin, où la «Nati» a logiquement disposé en huitième de finale de l’équipe italienne, tenante du titre, sur le score de 2-0.

La sélection suisse a imposé sa confiance dès la première mi-temps à une équipe italienne sans grande inspiration et à la défense moelleuse comme une burrata. Solide derrière et se projetant plus rapidement que la Squadra Azzura, la sélection helvète s’est rapidement montrée dangereuse. Gianluigi Donnarrumma a dû plus d’une fois sortir des arrêts de classe mondiale pour maintenir son équipe à flot : un saut de chat sur une frappe à bout portant de Breel Embolo (24e), un ballon détourné sur le poteau sur un coup franc vicieux de Fabian Rieder (45e).

Il n’a en revanche rien pu faire quand Remo Freuler, à la réception d’un centre de Ruben Vargas, a eu le temps de contrôler du pied droit et de reprendre du gauche en pleine surface pour le fusiller au premier poteau (37e). 1-0 aux citrons au terme d’une domination sans partage : 10 frappes côté suisse, 0 pour l’Italie.

Fidèles à leur réputation de ponctualité, les Suisses n’ont pas attendu pour enfoncer le clou. Dès le retour des vestiaires, une magnifique frappe enroulée de Ruben Vargas, pas pressé pour un sou par la défense italienne, est venue nettoyer la lucarne gauche de Donnarumma (46e). On ne voyait pas comment les Azzurri pouvaient se relever de ce second coup de massue. Comme un symbole de l’impuissance italienne, la lumière a failli venir… d’un joueur suisse, quand Schär a failli marquer contre son camp, d’une tête défensive venue mourir sur le poteau de Yann Sommer quand il n’y avait pourtant aucun danger (51e). Puis plus grand-chose, la Nati verrouillant efficacement sa surface de réparation. Les Suisses rencontreront en quarts le vainqueur d’Angleterre-Slovaquie.