La question est tombée en toute fin de conférence de presse, alors que certains journalistes débranchaient leur prise en touillant dans leur tête la bouillie que le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, venait de leur servir. Mais alors, Didier ? Et Kylian ? Les tricolores venaient tout juste d’être accrochés (1-1) par la sélection polonaise à Dortmund. L’atmosphère était dantesque. Assis sur leur premier et dernier point de la compétition, les supporteurs de la «Biale Orly» (les «Aigles blancs»), faisaient un bruit d’enfer et hurlaient partout. Dans les tribunes du Signal Iduna Park qu’ils refusaient obstinément de quitter, dans les couloirs du stade, là où ils soulageaient leur vessie, vautrés dans les squares alentour torse-poil avec deux grammes d’alcool dans le sang.
Alors, Didier ? Kylian ? Le coach français n’a pas sourcillé. «Kylian, de par tout ce qu’il a traversé, entre le choc [contre l’épaule du défenseur autrichien Kevin Danso le 17 juin,