A nouveau parmi les favorites de cet Euro 2025, les Anglaises, championnes en titre, apparaissent comme la vitrine d’un pays qui a su développer et structurer ses sections féminines de foot. Au point d’être érigé en modèle du genre, que la France aimerait imiter dans les années à venir.
En une quinzaine d’années, le pays a transformé de fond en comble le secteur, passant d’un milieu amateur à un paysage professionnalisé, marketé et structuré à tous les étages.
Le résultat d’une révolution en deux temps. La première bascule a eu lieu un soir de 2009, après une raclée reçue par l’Allemagne en finale de l’Euro (2-6). La Fédération anglaise (FA) retient l’excellent parcours de ses joueuses, obligées de cumuler un job en plus de leurs piges sur la pelouse.
«Plus de monde dans les stades en Angleterre»
Au même moment que la France, en 2011, le Royaume-Uni entame une grande réforme de son championnat domestique et lance les esquisses d’une professionnalisation. La Women’s Super League (WSL) voit le jour avec huit clubs retenus pour disputer la première saison, sélectionnés sur dossier. En parallèle, les Anglais «vont lancer des plans d’actions dans les écoles en 2010, peu de t