Deux petites phrases de bout de zone mixte et le passé qui submerge l’instant. Lâchées lundi après le nul (1-1) des Bleues face aux Islandaises, dernière borne avant le quart de finale vertigineux ce samedi face aux Néerlandaises, on les doit à la capitaine Wendie Renard, un monument à 134 sélections, huit Ligues des champions et quinze titres de championne de France : «Je le dis encore une fois, il y a des réajustements à faire, individuels et même collectifs. Ça vient avec les joueuses qui sont autour de toi, auxquelles tu es associée ou pas, que ça soit à droite, à gauche, devant, derrière… Ce sont des réflexes que je peux avoir en club mais malheureusement, ce ne sont pas les mêmes joueuses qui sont avec moi en équipe de France, donc…» Une pointe de fatalisme, voire de fatigue. Et un rocher dans le jardin anglais de la sélectionneuse Corinne Diacre, personnage on ne peut plus central de la pièce qui se trame lors de cet Euro.
Lors de deux des trois rencontres du tour de poule de ce Championnat d’Europe anglais, contre l’Italie (5-1) et l’Islande, Renard s’est vue associée en défense centrale à Aïssatou Tounkara, sous contrat avec l’Atlético Madrid. Alors que le totem tricolore fait depuis une demi-douzaine d’années la paire en sélection avec sa coéquipière à l’Olympique lyonnai