Mardi, le comité exécutif de la Fédération française de football (FFF) aura un menu autrement roboratif que le montant des tickets resto ou l’indemnité kilométrique des bénévoles qui écument les territoires pour faire vivre le football : le débarquement de Noël Le Graët, président élu jusqu’en décembre 2024, et la gestion ô combien épineuse du cas Corinne Diacre, sélectionneuse tricolore aux prises avec une fronde – pour ne pas parler de putsch – de quelques-unes des meilleures joueuses du pays. Qui se sont mises en réserve de l’équipe de France pour «sauvegarder [leur] santé mentale», pour reprendre les mots de la défenseure et capitaine des Bleues, Wendie Renard.
Il y a assurément un lien. Le Graët devra répondre devant son Comex des accusations de management dictatorial et de harcèlement moral et sexuel figurant dans le rapport de l’inspection du ministère des Sports sur la gouvernance de la FFF, accusations ayant déjà motivé sa «mise en retrait» depuis le 11 janvier et faisant monter p